1. |
Onirique
10:15
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De ton profond royaume d'inerties
Tu as patienté pour être oubliée
Infectueuse, tu m'as affligé ton apathie
Pour ne laisser qu'un brin de paix avortée
Assourdi par ta voix fantasmagorique
La vision de ta splendeur est ubiquiste
Je suis condamné à devenir le maniaque animiste
Devant l'obsession de ton sourire onirique
La flamme abyssale s'agrippe au temps
Longtemps j'ai cru pouvoir fuir sa ferveur
Alors qu'elle brûle mes yeux de son ardeur
Pour ne laisser qu'un regard absent
De ton lointain royaume englouti
Tes souvenirs lacèrent ma chair
Dans mes rêves, constamment tu aboutis
Pour ne laisser que la plus purulente des ulcères
Légion pour une haine ''salvatrice''
Qui pille le village des rêves
Et viole les cendres célestes
L'écho de ta voix, de ton sourire
Pulvérise mon crâne
Épargne-le de ta démence
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2. |
Vampirique
08:31
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Prisonnier debout dans une prison de flammes
Un cercle étroit entouré de ritualistes polygames
Je peux ressentir l'obscur regard
Celui des ombres de l'autre côté de ce purgatoire
Les bougies dansent et imitent la clarté
Les crépitements chantent sans cesse leur fierté
Dansez en cette soirée festive
Sans vous soucier du mal dont vous m'affligez
Chantez ma décadence dissociative
Mais laissez moi m'effondrer...
Un rituel vampirique
Les voix qui dévorent l'espoir
La vision empirique
Une exécrable obsession
Dansez, dansez en cette soirée festive
Sans vous soucier du mal dont vous m'affligez
Chantez, chantez ma décadance dissociative
Mais laissez moi m'effondrer...
Le cercle de flammes brûle autour de moi
Et les ombres qui l'entourent m'étourdissent
C'est l'incantation continuelle de ce démon
Qui me dévore intérieurement à chaque jour
Prisonnier debout dans une prison de flammes
Je vous implore de me laisser m'effondrer...
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3. |
Chromatique
06:04
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La griffe céleste étreint le paysage
Une beauté dilacérée couleur rubis
Laissant en guise d'héritage
Forêts de jade teintées de débris
Un autre soir à admirer sa splendeur
Les pieds bercés dans les vagues lapis-lazuli
Rêvant encore de l'heure
Où les algues malachite filtreront l'anomalie
Ô noirceur qui invoque l'onyx
Étouffe l'oxygène, conjure mon requiem
Ô douceur qui évoque le cristal
Insuffle la vie, de chagrin à léthargie
Au noyau des nuages engorgés
La création d'une fissure obsidienne
De là jaillissent des éclats topaze
Laissant à admirer que des rêves euthanasiés
Ô noirceur qui invoque l'onyx
Étouffe l'oxygène, conjure mon requiem
Ô douceur qui évoque le cristal
Insuffle la vie, de chagrin à léthargie
Champs d'onyx, ciel de cristal
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4. |
Chimérique
05:23
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As-tu aperçu les spectres errer?
C'est de leur sinistre toucher
Que l'esprit déchiré tremblote
Que la chair dévastée sanglote
As-tu ressenti les spectres t'observer?
C'est quand vos regards se sont croisés
Que le fantasme s'est ancré
Que la jouissance s'est arrêtée
Souviens-toi des chants chimériques
De la lame spectrale qui nous a consolés
Car le plus doux des souvenirs féeriques
Par le temps, sera consumé
Souviens-toi des chants chimériques
De la lame spectrale qui nous a consolés
Car le plus doux des souvenirs féeriques
Par le temps, sera consumé
... et oublié
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5. |
Sporadique
08:43
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Les serres acérées de l'abîme d'outre-tombe
Asphyxient le spectre du bonheur volatile
Du paradis, sont tombées par centaine les colombes
Laissant à l'abandon un jardin au vert stérile
Ah, comme la violence a violenté
Le reflet d'un printemps dans la glace mutilée
Ah, comme la violence a violenté
Les spasmes de tes lèvres
Poussent ton sourire à s'effacer
Comme la neige éparse sous des rayons ardents
La joie s'estompe sur le désert des malheurs
En attendant que, de manière sporadique,
La tristesse s'assèche par un nuage opaque de janvier
La lumière va et vient
Emportant le bonheur quand elle va
La lumière va et vient
Aveuglant la raison quand elle vient
La noirceur va et vient
Délaissant l'espoir quand elle va
La noirceur va et vient
Apportant la nostalgie quand elle vient
Ah, comme la violence a violenté
La quête infinie d'une existence délabrée
Ah, comme la violence a violenté
Mais les spasmes de tes lèvres
Poussent les miennes à sourire
D'une main puissante, ma faux
D'une main conquérante, mon flambeau
Emblématique d'une consécration cadavérique
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